Il me semble nécessaire de me présenter, afin que vous sachiez avec qui vous souhaitez collaborer ou confier une mission.
Je suis entré dans la Marine Nationale en
1968 pour intégrer les Commandos Marine. J’ai été affecté au Commando Jaubert. J’ai ensuite embarqué sur l’aviso-escorteur Victor SCHOELCHER, qui accompagnait le porte-hélicoptère Jeanne d’ARC,
pendant la campagne d’application des officiers-élèves. Cet embarquement était indispensable si je voulais être officier-marinier. Outre une magnifique croisière, j’y ai acquis les bases de la
manœuvre et de la navigation. En 1973, j’ai intégré le cours 98 des Elèves-Officiers-Mariniers, à l’Ecole des Fusiliers Marins. J’en suis ressorti, en 1974, pour embarquer sur le croiseur
Lance-Missile COLBERT, qui a été le témoin du mythique voyage, au Québec, du général DE GAULLE. J’ai pu gérer les mouvements des 650 officiers-mariniers et hommes d’équipage, m’occuper du sport et de
la police et, accessoirement, «chien jaune» pour les manœuvres d’héliportages.
En 1975, après mûres réflexions, j’ai opté
pour un changement d’armes, avec l’objectif d’intégrer le GIGN, créé en 1973. La Gendarmerie n’était pas une inconnue. Le destin m’a amené à Satory, au 4ème escadron blindé de Gendarmerie
Mobile, fin décembre 1975, après un passage à l’école de Chaumont. En janvier 1976, j’ai eu droit au cadeau du nouvel arrivant : un stage à Maisons-Alfort pour l’entraînement des nouvelles
équipes commandos régionales d’intervention, organisé par le lieutenant PROUTEAU.
Pendant deux ans, j’ai passé mes permis et
piloté un AMX 13. J’ai accompli les tâches de tout gendarme mobile : maintien de l’ordre, transfert de détenus, escorte de la Banque de France, renfort au profit des brigades. Quelques
mois plus tard, j’étais toujours volontaire pour les tests d’entrée au GIGN. Après le passage réussi des tests, avec mon épouse, je rejoignais, en 1978, ma nouvelle affectation à
Maisons-Alfort.
Puis en 1982, avec trois de mes camarades,
nous avons encadré les premiers stages de ce qui allait devenir dès 1983, le Groupe de Sécurité de la Présidence de la République.
J’ai intégré officiellement le GSPR, en 1984,
après deux années passées au profit des deux unités.
En 1988, avec ma femme et mes enfants, nous sommes allés passer un moment à Berlin, à l’Escadron
de Sécurité de Berlin. Je devais m’occuper de la protection du général Jean François CANN, chef du gouvernement militaire français de Berlin et de l’Equipe Légère d’Intervention. J’ai connu Berlin
avant et après la chute du Mur. Période instable car il faut se rappeler ce qu’était BERLIN Ouest, la « ville divisée » et les implications de la chute du Mur, pour les Berlinois de l’Ouest
et les alliés, complètement encerclés.
De 1991 à 1993, j’ai été affecté dans l’un
des escadrons de Gendarmerie Mobile du « 9-3 » et j’ai pris ma retraite pour aller dans le privé.
J’ai été surpris par le manque de sérieux et
les brumes qui entouraient la profession privée. A l’époque, la Reconversion était quasi inexistante. J’ai donc essuyé les plâtres.
J’ai créé et géré une structure de
gardiennage, PRO-Sécurité pendant deux ans et demi, avec des agents très sérieux qui ont obtenu cinq lettres de félicitation de la part de mes clients. J’ai ensuite créé et géré un centre privé de
formation à la protection rapprochée de 1994 à 2004. A l’époque, pas besoin de diplôme de dirigeant et aucun besoin de justifier d’une quelconque compétence en protection rapprochée.
Parallèlement, de 1997 à 2004, j’ai ouvert
une structure de protection rapprochée avec des clients choisis (Carlos GHOSN, Mother ANGELICA, chaîne de télévision catholique
EWTN, PDG Shell aux Antilles, etc.)
En 2010, un de mes anciens stagiaires est
venu me proposer de créer, dans une ancienne caserne, un centre de formation. Précurseur, j’ai voulu que ce soit un Centre Privé de Formation Militaire et Sécurité, le début des formations ESSD, dont
on parle beaucoup aujourd’hui. Bien malgré moi, cette aventure est aujourd'hui du passé.
Du côté associatif, dans le domaine de la
sécurité privée, j’ai créé et été le président du Mouvement pour la Reconnaissance de la Sécurité qui a duré 11 ans, mais qui était trop visionnaire pour la réalité politique du terrain. Ensuite,
j’ai participé à l’Union Nationale des Acteurs de la Protection Privée de Personnes (anciennement ACOSE), en tant que président d’honneur et j'ai été membre d’honneur de la Fédération Française de la
Protection Rapprochée.
Mes maîtres-mots : législation, discrétion, efficacité, humilité, respect.